Capitals saison 27

[Ronald Reagan]

Avez-vous remarqué? Les journaux vont mal alors pour la première fois en 27 saisons, le bulletin des Capitals ne se nomme pas le Washington Post.

Pourquoi? "Sais pas trop! Pour changer le sort, peut-être?", lance Reagan aux journalistes.

Mettons que ça ne semble pas fonctionner pour le moment. Car l'allure des premiers 16 matchs ressemble mauditement à celle des saisons précédentes.

Après un début en force, le rendement des gardiens s'affaiblit graduellement et peu à peu, on passe de la 4e, à la 7e, puis à la 9-10e avant la mi-saison. Les Caps vont ensuite offrir un rendement en dents de scie jusqu'à la limite des échanges, le DG doit alors décider s'il va chercher du renfort pour une équipe qui peut raisonnablement aspirer aux séries. Puis, qu'il fasse un trade ou non, Reagan voit son équipe s'effondrer dans les 15 derniers matchs pur rater les séries...  

Qu'on soit équipés de vétérans, de jeunes ou qu'on ait des trous à l'aile droite, comme c'est le cas maintenant, le scénario est pas mal toujours le même.

Mais rassurez-vous, le petit laïus que je viens de livrer ne signifie pas que nous avons baissé les bras.

On cherche toujours du renfort à l'aile droite et on se sert toujours de notre meilleur appât : Doughty. Il y a encore une équipe qui le veut au point de poursuivre les discussions.

Si ça ne fonctionne pas, on pense que Shea Weber, notre tueur de 24 ans, sera offert pour aller chercher le renfort nécessaire.

Et si personne ne veut payer le prix, ben on prendra des décisions vers la mi-saison et peut-être, je dis bien peut-être, les Caps sacrifieront encore une saison pour aller chercher des tueurs qui vont enfin nous permettre d'espérer se qualifier quelques saisons avec un noyau formé de jeunes entre 24 et 28 ans.

[Ronald Reagan]

Tel que l'anticipait Reagan en début de saison, sans ajout de profondeur à son club, particulièrement à l'aile droite la saison s'annonçait difficile dans la capitale américaine. Et c'est exactement le scénario qui se déroule sous ses yeux. Voilà pourquoi l'heure des décisions approchent pour l'état-major, alors que se rapproche la date limite des transactions.

Après avoir présenté quelques offres dans le but de s'améliorer qui n'ont même pas passé proche d'être acceptées, force est de constater que le marché est dispendieux et qu'il y a peu de vendeurs. N'ayant pas énormément de choix et espoirs à céder, les mains du DG sont en quelque sorte liées. Tant et si bien que l'on songe sérieusement, au septième étage, de basculer dans le camp des vendeurs. Au grand désespoir du DG qui fait de plus en plus l'objet de critiques dans les médias de la capitale.

Les rumeurs laissent entendre que s'il bascule dans le camp des vendeurs, Reagan ne soustraira aucun joueur des pourparlers. Il n'y aurait donc aucun intouchable à Washington car les décevants résultats de cette saison sont en grande partie en raison de la production plutôt ordinaire du noyau composé de jeunes vétérans.

Pas de doute, les prochains jours d'annoncent intéressants...